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 Le Tibet et la Chine : le paradoxe d'une occupation

 

1. L'invasion:

  • 1949: L'armée populaire de libération envahit le Tibet

  • 1950: La Chine annonce officiellement la libération du Tibet.

  • 1951: L'armée chinoise pénètre dans Lhassa et signe avec le Dalaï-lama un accord en 17 points développant les modalités de la libération du Tibet.

  • 1956-1959: Soulèvement du peuple dans l'ensemble du territoire (Kham, Amdo et Ü-Tsang)

  • 1959: Fuite du Dalaï-lama en Inde, suite à une tentative d'arrestation par la Chine de ce dernier. Cet évènement fut suivi de révolte du peuple Tibétain, fortement réprimée par les forces armée chinoises.

Depuis, près de 100000 Tibétains ont fui leur pays pour rejoindre le Dalaï-lama à Dharamsala en Inde où il a reconstitué le gouvernement en exil.
Commence alors un lent mais perpétuel processus de conversion à la culture chinoise , les colons chinois s'installent petit à petit et occupent le pays , marient des Tibétaines. L'enseignement du chinois à l'école se répand.
Les évènements ont fait près de 87000 victimes parmi le peuple Tibétain et le nombre continue de d'augmenter de nos jour avec les exécutions pénales.
L'impact de l'occupation du Tibet par la Chine est flagrant à Lhassa, les Tibétains sont envahis par un mode de vie à l'occidentale qui les dépassent et le quartier autour du Jokhang où les Tibétains tentent de continuer à vivre selon leur traditions s'amenuise de jour en jour. Le reste de la ville n'est qu'un étalage de ce que notre société de consommation sait faire de mieux. Le matraquage quotidien à grand coup de publicité et d'opération marketing ne cesse de faire de plus en plus d'adeptes dans la communauté tibétaine.


2. Le paradoxe:

Chacune des actions menées par la Chine au Tibet apporte autant d'avancées positives que de dispositions contestables.
Le train par exemple a un impact économique positif indéniable sur le développement du Tibet, en revanche il n'est pas possible de fermer les yeux sur les conséquences qu'il a sur l'exploitation minière du pays.
Les écoles financées et construites par la Chine sont un lieu de propagande et de conversion au communisme.
Les hôpitaux construits par la Chine hormis celui de Lhassa, ne sont que des décors de cinéma désespérément vides de patients et de médecins.
Malgré tout on ne peut que se réjouir des bons côtés que cette situation apporte aux Tibétains, sans laquelle la vie serait encore plus précaire et penser que la seule chose qui leur manque vraiment c'est leur liberté.